Voyage

Une alliance pour révolutionner le cyclotourisme en France

2 acteurs majeurs du secteur du cyclotourisme, Toploc et Vélotrain, s’associent pour faciliter les voyages à vélo et rendre cette expérience plus accessible et durable.

Toploc, plateforme spécialisée dans la location de vacances en pleine nature, et Vélotrain, outil de planification d’itinéraires combinant vélo et train, ont uni leurs forces pour offrir une solution complète aux voyageurs.

L’objectif est de permettre aux cyclotouristes de planifier leur séjour de manière fluide, depuis la réservation du train jusqu’à celle de l’hébergement, en passant par la visualisation des pistes cyclables et des distances entre les gares et les étapes.

Vélotrain, fondé par Clément Férey, permet aux utilisateurs de visualiser les trajets compatibles avec les TER et Intercités acceptant les vélos non démontés. La plateforme aide également à anticiper les contraintes régionales et à consulter les correspondances. De son côté, Toploc, initié par Guillaume Mortier, propose des hébergements situés à proximité des

itinéraires cyclables, adaptés aux familles et aux groupes. Ces hébergements sont sélectionnés selon des critères stricts de qualité, d’accueil et d’intégration locale.

Avec plus de 21 000 kilomètres de pistes cyclables actuellement et près de 25 600 kilomètres prévus d’ici 2030, la France se positionne comme l’une des destinations phares du tourisme à vélo. Malgré cette dynamique, transporter un vélo en train reste une source de complexité pour de nombreux voyageurs, et trouver des hébergements adaptés

implique souvent de consulter plusieurs plateformes. L’alliance entre Toploc et Vélotrain répond directement à ces défis en offrant une solution complète et intuitive.

vous souhaitez en apprendre davantage sur les acteurs du tourisme et les tendances actuelles, alors revenez nous voir régulièrement.


Mesurer l'attractivité d'un parc d'attraction

Un parc d'attraction c’est un phénomène touristique qui dépasse les frontières et dynamise toute une région. Mais comment mesurer son attractivité ? Le nombre de visiteurs, bien qu’indicateur clé, ne suffit pas à lui seul. Voici une analyse complète des méthodes pour évaluer le succès d’un site comme le Puy du Fou.

Le nombre de visiteurs est un indicateur essentiel, mais limité car il ne reflète pas la qualité de l’expérience ni la satisfaction des visiteurs, il ne prend pas en compte l'influence de facteurs externes (météo, conjoncture économique), ni la saisonnalité marquée (stratégies comme les spectacles de Noël pour attirer du public en basse saison).

Au-delà des chiffres il est recommandé de s'intéresser à des indicateurs quantitatifs approfondis comme le profil des visiteurs (origine géographique, âge, motivations), les dépenses (panier moyen et retombées économiques) ou la fidélité du public (nombre de visites, avis). 

une vision en termes d'expérience et d'impact culturel est également indispensable, notamment au travers de l'analyse de l'image médiatique, l'impact socioculturel ou les points de fixation du regard mais il faut ajouter à cela la projection vers le futur avec une réflexion sur l'innovation pour adapter son offre à son public et à son environnement (facteurs clés de succès, défis futurs).

cet article est issu d'une étude marketing sur le puy du fou

 


Les recherches sur Google montrent que les habitudes de voyage ont évolué pour faire place à du « local », « hyperlastminute »

Les Français préparent activement leurs vacances sur le digital, confirme Google France. « Depuis début mai, les requêtes travel sont au-dessus du niveau de 2019, ce qui est une excellente nouvelle », a souligné hier Nicolas Bertaux. L’Industry Manager Travel & Mobility du moteur de recherche s’exprimait hier dans le cadre de la conférence net Managers en Corse, qui réunit 50 décideurs du voyage à Calvi du 8 au 11 juin.

La demande est là, et elle a évolué, assène Nicolas Bertaux, avant de décrire les « grands changements » observés par Google « qui nous paraissent s’installer durablement ». Le premier, c’est « la transformation du voyage vers plus de domestique et de local ». Comme en 2020, la situation internationale restant compliquée, cette tendance se confirme en 2021.

Avant la crise, 60% des requêtes effectuées par des utilisateurs français portaient sur des voyages en France. En 2020, le pourcentage a grimpé à 80%. « Aujourd’hui, sur le début de l’année 2021, nous sommes plutôt sur un taux de 72%. « Les requêtes ‘camper autour de chez moi’ ont progressé de 60% l’an dernier par rapport à 2019 ».

Au-delà des destinations, Google note une modification des modes de voyage privilégiés. « Un fait très important, les locations de vacances sont les grandes gagnantes de cette crise. » Au niveau mondial, les locations saisonnières et leur caractère privatif rassurent, sur fond de crise sanitaire. En 2021, la courbe des requêtes Google sur cette catégorie de produits explose, par rapport aux autres catégories.

Du côtés des transports, les locations de voiture s’en sortent mieux, par rapport à l’aérien ou même au train. Comment l’expliquer ? « Clairement, il y a un besoin et une recherche de modes de voyages qui sont moins partagés, moins collectifs. C’est une tendance avec laquelle il va falloir compter. Les acteurs du train en ont conscience et doivent régulièrement rassurer sur les conditions de voyage. »

Au chapitre des expériences, Google note aussi un attrait plus fort envers les activités « nature » comme la Vélodyssée, et des sites de moindre affluence. Nous sommes aussi entrés dans l’ère de « l’hyper lastminute », au gré des annonces de réouverture et de fermeture des frontières. Google France relève d’ailleurs le poids de la parole politique sur les envies de voyage des citoyens. « Les acteurs du secteur parlent de ‘moments Macron’ et de ‘moments Castex’ », avec des pics d’affluence suite à des annonces fortes et autres injonctions. « Il faut être techniquement capables d’accueillir ces flux et de les comprendre. »